Accompagnement dans la structuration de (méta)données

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La foire aux questions a été rédigée en collaboration avec l’équipe de La Culture Crée pour répondre à vos interrogations sur le fonctionnement du projet et ses différents aspects technologiques.

Comment les diffuseurs sont-ils sélectionnés? 

Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. En premier lieu, les CRC sélectionnent les diffuseurs avec lesquels ils travaillent, puisqu’ils possèdent déjà un contact direct avec eux. Toutefois, les contributeurs identifiés par les CRC doivent manifester un intérêt marqué pour le projet, être désireux de développer leurs compétences numériques à l’interne et de réserver du temps-ressource pour participer aux activités. Les CRC sont encouragés à opter, si possible, pour une pluralité de profils (p. ex. un diffuseur pluridisciplinaire d’importance versus un plus petit, un festival versus une salle de spectacle, etc.), dans le but d’offrir une solution future à un maximum d’acteurs culturels.

Si les données sont déjà structurées dans un calendrier d’événements ou un site Web, est-il possible de participer au projet malgré tout ?

Il est tout à fait possible de lier un calendrier déjà existant au graphe de connaissances Artsdata.ca; il s’agit même d’une situation appréciable puisque cela indique que les données sont déjà bien structurées. Il suffit de lier le calendrier au graphe de connaissances. L’un des objectifs du projet est de rassembler le plus de données possibles dans le graphe de connaissances Artsdata.ca.

Il est à noter que même si un contributeur possède les données structurées minimales pour être découvrable, il y a presque toujours des propriétés facultatives qui peuvent être améliorées pour bonifier la découvrabilité des événements.

Qu’est-ce qu’un graphe de connaissances?

Pour en apprendre davantage sur les graphes de connaissances, veuillez consulter le glossaire de termes numériques de dia-log.

Si un diffuseur travaille déjà avec un agrégateur d’événements (p. ex. La Vitrine, QuébecSpectacles, etc.), peut-il tout de même participer au projet ?

Après des discussions entre l’agrégateur d’événements et La Culture Crée, il est possible de lier son calendrier avec le graphe de connaissances Artsdata.ca. Si un diffuseur veut participer au projet, qu’il travaille déjà avec un agrégateur d’événements et que ce dernier ne souhaite pas rejoindre le graphe de connaissances, il lui est possible de lier son site Web directement au graphe de connaissances sans passer par l’agrégateur.

Quelle est la charge de travail pour le contributeur et combien de temps doit-il investir dans le projet ?

Tout dépend du niveau de littératie numérique que possède le contributeur. Un diffuseur/programmateur ayant une littératie très développée n’a pas à investir beaucoup de temps. De plus, une fois que le lien est créé entre son site et le graphe de connaissances Artsdata.ca, il n’y a presque plus de manipulations requises autres que la vérification et la validation. Cependant, pour un contributeur possédant une expertise un peu plus limitée en matière de numérique, il se peut que plus de temps soit requis. Or, si le contributeur ne peut pas investir beaucoup de temps en raison d’un manque de ressources, mais qu’il démontre un fort intérêt pour le projet, La Culture Crée pourra intervenir davantage dans le processus.

Bien entendu, plusieurs facteurs sont à prendre en compte et influeront sur le temps qui devra être investi par le contributeur : l’option technologique choisie (le gabarit versus Footlight), le nombre d’événements à traiter, la présence d’un fournisseur, le nombre de rencontres d’accompagnement nécessaires, etc.   

L’intention de la coordination générale du projet est que le niveau d’implication demandé aux diffuseurs puisse s’ajuster aux contraintes et à la réalité de chaque contributeur participant. Cependant, puisque le projet mise sur l’accompagnement, la sensibilisation et la formation, il est préférable que le contributeur qui accepte de participer au projet s’engage à y dédier le temps nécessaire. La participation de chacun·e est essentielle pour tirer profit de tous les bénéfices du projet (p. ex. autonomie future pour la structure de ses données et maîtrise de la manière dont « réfléchissent » les moteurs de recherche).

Dans l’équipe du contributeur participant, qui doit s’impliquer directement dans ce projet ?

La personne chargée de la maintenance du site Web et/ou le fournisseur sont appelés à collaborer au projet. Tout dépend, encore une fois, de l’option technologique choisie. La personne-ressource doit travailler de pair avec La Culture Crée pour implanter les technologies permettant de lier le site Web au graphe de connaissances. Bien entendu, le responsable de l’organisme doit prendre contact avec l’équipe de projet au préalable pour coordonner le déploiement du projet. 

RIDEAU travaille déjà sur la plateforme Scène Pro : qu’est-ce qui différencie les deux projets ?

RIDEAU a développé une plateforme de style «  marketplace  » nommée Scène Pro, où les diffuseurs peuvent «  magasiner  » des spectacles et les mettre en vente sur leur propre site Web. Le projet dia-log travaille en aval et collecte les renseignements des spectacles déjà mis en vente. Cependant, Scène Pro pourrait se lier au graphe de connaissances Artsdata.ca pour compléter les données recueillies sur les sites Web des contributeurs avec des métadonnées descriptives complémentaires, comme le nom du producteur, son adresse, etc.

CAPACOA a également entrepris un projet semblable : comment différencier les deux initiatives ?

Il existe une forte complémentarité entre le projet de CAPACOA et celui des CRC. La Culture Crée collabore avec CAPACOA pour alimenter le graphe de connaissances Artsdata.ca et développer des cas d’usages. Il s’agit de deux projets qui œuvrent vers le même objectif et qui ont l’avantage de travailler avec le même partenaire technologique. Pour en apprendre davantage sur le programme de découvrabilité numérique de CAPACOA, il suffit de consulter la page web de leur programme de découvrabilité numérique.

Comment les projets de Synapse C se distinguent du projet dia-log ?

Les projets de Synapse C ont majoritairement pour objectif l’exploitation des données, c’est-à-dire l’analyse de données (souvent sensibles) pour développer des stratégies de promotion ou de programmation d’événements. dia-log ne cherche pas à exploiter des données, mais seulement à les rassembler dans un socle commun pour augmenter leur découvrabilité. 

Pourquoi le projet se limite-t-il aux arts de la scène ?

Pour le moment, le graphe de connaissances a été conçu pour recevoir les métadonnées structurées des arts de la scène. En soi, il s’agit déjà d’un très gros défi de rassembler une si grande quantité de données. Une fois que la phase de prototypage du graphe de connaissances sera terminée, il sera possible, voire souhaitable, de l’ouvrir à d’autres disciplines artistiques.

À la fin du projet, qu’adviendra-t-il du graphe de connaissances et des (méta)données qui y sont hébergées ?

dia-log a mis sur pied deux comités composés d’experts des milieux numérique et culturel pour réfléchir à cette question. Les recommandations qui découleront des recherches, des échanges et des orientations privilégiées par ces comités seront déposées au Groupe d'intérêt Artsdata.ca et serviront de base pour discuter du processus de développement d'une structure de gouvernance permanente et pérenne. Elles serviront aussi à doter l’initiative d’une stratégie de déploiement à grande échelle et d’un plan stratégique pouvant assurer sa viabilité à long terme. Ainsi, les travaux actuellement menés par dia-log auront un impact considérable sur les positionnements et les décisions à venir qui façonneront l'écosystème autour d'Artsdata.ca. 

À quoi servent les données ouvertes et liées ?

Les données ouvertes et liées sont des données structurées qui garantissent un libre accès et une réutilisation à tous, sans restriction technique, juridique ou financière. Elles sont donc lisibles et interprétables par les machines. Dans ce projet, nous entendons par données ouvertes les données publiques, donc déjà disponibles sur le Web (titre, date, heure, prix, lieu, organisation, artiste(s), description, URL du site Web, URL de la page de l’événement, image(s), etc.).

Pour en apprendre davantage sur les données ouvertes, structurées et liées, veuillez consulter le glossaire des termes numériques de dia-log. 

Qu’entend-on par « principes de données FAIR »?

Les principes de données FAIR permettent de guider les producteurs et les utilisateurs de données dans l’optimisation de la valeur de leurs données. Ils permettent d’améliorer la réutilisabilité des données tout en aidant à augmenter la capacité des machines à les trouver et à les utiliser. Dans cette logique, pour atteindre leur plein potentiel, les données et métadonnées doivent donc être :  

Facilement trouvables (par l’humain et la machine)

Accessibles 

Interopérables (avec les moteurs de recherches, les applications, etc.)

Réutilisables (les données et métadonnées doivent être de qualité afin d’être reproduites et/ou combinées)

Qu’est-ce qu’un algorithme?

Pour en apprendre davantage sur les algorithmes, veuillez consulter le glossaire des termes numériques de dia-log.

Comment le graphe de connaissance Artsdata.ca peut-il s'adapter aux algorithmes dont les formules changent  constamment? 

De par sa conception, un graphe de connaissances est capable de s'adapter à des paramètres changeants avec un minimum d'effort. La beauté d'un graphe de connaissances réside dans le fait que de nouvelles entrées/versions de métadonnées peuvent être facilement ajoutées à mesure que les algorithmes évoluent. Il est suffisamment flexible pour s'adapter à l'évolution des besoins sans forcer le retour à la case départ. 

Une fois que le graphe de connaissances aura une masse critique de données, quel sera son potentiel ?

En liant les données d’un maximum d’organismes culturels au Québec, leur découvrabilité sera décuplée. Le graphe de connaissances Artsdata.ca pourra ainsi devenir une référence non négligeable pour les moteurs de recherche et une autorité en la matière. En faisant tous ces liens entre les différents événements, le graphe de connaissances aidera les algorithmes des moteurs de recherche à effectuer leur travail, lesquels deviennent de plus en plus intelligents grâce à l’apprentissage automatique et à l’IA. Effectivement, les moteurs de recherche font plus que chercher les informations : ils essaient de les comprendre en analysant les liens créés entre elles. Dans quelques années, il sera de plus en plus difficile pour un site Web qui ne se trouve pas dans un graphe de connaissances d’être repéré et recommandé par les moteurs de recherche du Web sémantique. De plus, les organismes pourront utiliser les données contenues dans le graphe pour créer des applications qui renforceront la découvrabilité des événements en arts de la scène au Québec.

Qu’est-ce que le Web sémantique ?

Pour en apprendre davantage sur le Web sémantique, veuillez consulter le glossaire des termes numériques de dia-log.

Qu’est-ce que la technologie sémantique?

Pour le dire aussi simplement que possible, c’est d’attribuer un sens explicite à une donnée et établir sa relation avec d’autres données de sorte qu’elle soit reconnaissable par les machines.

Est-ce que les diffuseurs et les programmateurs en arts de la scène doivent contracter une licence Creative Commons comme le recommande Données Québec?

Pas nécessairement. La Culture Crée explore la possibilité d’ajouter une marque de domaine public au graphe de connaissances Artsdata.ca. La recherche est un processus continu chez La Culture Crée; l’organisation devra déterminer si les participants au projet préfèreront une marque de domaine public ou un CC0.

Le comité de gouvernance de données de dia-log se penche actuellement sur cette question. Des recommandations seront déposées au Groupe d’intérêt Artsdata.ca au cours du printemps 2023.

Est-ce que les identifiants uniques générés par Artsdata.ca sont interopérables avec d’autres bases de données?

Oui, les identifiants uniques générés par Artsdata.ca sont interopérables avec d’autres bases de données qui sont, elles aussi, interopérables. La majorité des identifiants se trouvent déjà sur Wikidata et l’organisation s’assurera que ce soit le cas pour tous les identifiants afin que les utilisateurs puissent établir des liens dans les deux sens.

Qui est le propriétaire du graphe de connaissances ?

Le graphe de connaissances appartient à tous les acteurs du milieu culturel canadien. L’un des mandats du comité sur la gouvernance des données organisé et piloté par le projet dia-log sera de déterminer comment il sera administré et comment son accès sera géré. Au terme de ces recherches, l’équipe de projet déposera un cahier de recommandations au Groupe d’intérêt Artsdata.ca qui sera chargé de veiller à la mise en place d’un modèle de gouvernance. 

Qu’adviendra-t-il du graphe de connaissances si La Culture Crée cesse d’exister?

Le graphe de connaissances Artsdata.ca appartient aux maîtres d'ouvrage. À ce titre, les maîtres d'ouvrage sont responsables de la maintenance. Actuellement, La Culture Crée est le fournisseur technologique choisi pour ce service, mais les maîtres d'ouvrage pourront engager une autre société pour la fédérer et la maintenir dans le futur.

Qu’est-ce que l’outil Footlight?

Pour en apprendre davantage sur l’outil Footlight, veuillez consulter le glossaire des termes numériques de dia-log.

En l'absence de site Web, est-ce que Footlight est capable de moissonner les données de pages Facebook et autres plateformes?

Oui, tant et aussi longtemps que La Culture Crée y aura accès.

Quels sont les coûts à long terme pour un diffuseur d'événements qui désire continuer à utiliser Footlight?

Un objectif majeur de ce projet est de transformer les informations sur les événements en arts de la scène du domaine public en métadonnées lisibles par la machine de la manière la plus efficace et la plus rentable possible. Il existe plusieurs façons de le faire, allant de l'accès aux informations sur les événements dans une simple feuille de calcul, au remplissage d'un formulaire, à l'utilisation d'un outil (comme Footlight) pour extraire, transformer et charger des métadonnées dans un graphe de connaissances et les retourner sur les sites Web sources. Comme il existe plusieurs approches pour créer des métadonnées d'événements, les contributeurs ne sont, en aucun cas, obligés d'utiliser Footlight. 

Peu importe le moyen utilisé, aucun coût n'incombera aux diffuseurs jusqu'à la fin du projet en mai 2023. Après cette date, les contributeurs actuels du projet dia-log désirant continuer à utiliser Footlight pourraient se voir imposer certains frais pour l'entretient de l'outil.